SAINTELYON 2017, favoris, météo et parcours.

La 64ème édition de la Saintélyon va une nouvelle fois s’inscrire dans la pure tradition de l’épreuve avec comme souvent une météo chaotique et bien hivernale
Plus de 17 000 concurrents inscrits, soit environ 16 000 au départ avec 7 000 coureurs au départ de la doyenne, 3 200 sur la Saintexpress (44 km) et 2 600 sur la Saintésprint (22 km) sans oublier les différents relais et la SaintéTic (12 km).

Météo et parcours : attention au froid

Cette année c’est bien le froid qui s’invite et s’il a neigé ces derniers jours sur les points hauts du parcours, les dernières prévisions météos n’annoncent pas de précipitations.

Saintelyon, 17 000 coureurs au départIl faudra bien se couvrir comme le rappelle Michel Sorine, « on devrait avoir du vent du Nord tout au long de la nuit, mais pas de neige, le parcours sera globalement sec avec peut-être des endroits verglacés et d’autres boueux »
C’est donc bien couvert qu’il faudra aborder cette édition et ne pas négliger les extrémités (gants, bonnets, lunettes à verres blancs translucides, collant long, coupe vent, frontale et accus de rechange…) et aussi s’assurer d’isoler les pipettes des poches à eaux pour éviter qu’elles ne gèlent. Les températures pourraient être négatives toutes la nuit pour descendre jusqu’à -5° – prévisions complètes ICI

Côté parcours, les coureurs devraient avoir aux cadrans des GPS, 72 km, pour 1730 m D+ / 1900 m D- avec un parcours peu modifié et un peu plus roulant sur la seconde partie avec quelques difficultés en moins pour accéder à Soucieu-en-Jarret, la fin de parcours n’est pas modifié et la descente sur Lyon reste très roulante et rapide.
Seule modification notable, le retour à la version 2015 avec l’ascension du Signal de Saint André, point culminant de la course à 934 m.
Alain Souzy, le traceur historique de la course est décédé de la maladie de Charcot à l’aube de ses 70 ans, il repose à Soucieu-en-Jarret, 1 minute d’applaudissements continus va honorer sa mémoire au départ de chaque course.

Favoris, les vainqueurs 2015 et 2016 au départ.

La classique de fin de saison attire des coureurs en forme et qui savent que l’adversité sera à la hauteur pour aller accrocher cette course mythique à son palmarès, avec à la clé un petit Prize Money pour les 5 premiers H & F (2 000 € / 1 300 € / 800 € / 600 € / 300 €).
Les 4 derniers lauréats seront bien sur la ligne de départ samedi soir à partir de 23h40 de Saint-Etienne, Manu Meyssat et Julliette Benedicto (2016), Benoit Cori et Corail Bugnard (2015), mais quelles sont les chances de ces derniers et qui sera en mesure de leur contester la victoire ?
RETOUR SUR L’ÉDITION 2016 ICI

Manu Meyssat pour le doublé ?

La victoire pourrait se jouer entre 4 coureurs qui sont les plus rapides sur le papier, mais le terrain livre parfois un autre scénario – a noter la présence des 5 premiers de 2016.

• Manu Meyssat, le vainqueur sortant, portera le dossard 1, depuis sa victoire inattendue sur une distance aussi longue en 2016, il vient de réaliser une saison parfaite, Champion de France de Trail court, de course en montagne et surtout invaincu avec 3 autres victoires.
Thibaut Baronian, 2nd de la Mascareignes et de l’OCC, vainqueur de la Skyrhune et surtout auteur d’un chrono en 2h37’16’’ à Sierre Zinal, gagne petit à petit en confiance et en expérience, il retrouvera les conditions climatiques qu’il a connu dans le ski de fond, s’il ne s’endort pas sur la fin de course, il pourrait jouer la gagne.
Tony Moulai, l’ancien triathlète international, vice Champion d’Europe 2008 a gardé toutes ses qualités de vitesse, préfère les parcours roulant aux parcours techniques, il a remporté la Grande Casse 2017 et a terminé 5ème des Championnats de France de Trail long après avoir animé le début de course et coincé sur la fin.
S’il tient la distance et les 5h15 de course à un rythme élevé il tentera de faire mieux qu’en 2016 (5ème).
Benoit Cori, double vainqueur de l’épreuve (2013 et 2015), il rentre tout juste de mission militaire à l’étranger, il a repris les grosses séances d’entraînement qu’il affiche depuis 10 jours, il a des capacités exceptionnelles et a les ressources physiques et mentales pour aller chercher un troisième succès, pourra t-il tenir le rythme de la tête de course ?

Mais la Saintelyon sourit parfois à des coureurs un peu moins attendus qui viennent créer la surprise.
Davide Cheraz, l’Italien de 25 ans en fait partie, 5ème de l’OCC et 4ème d’une course de 66km en Italie en septembre, Thibaut Garrivier, 33’24’’ au 10 km, vainqueur de la Saintéxpress 2016, l’interne en médecine à Lyon affiche de très belles places d’honneur en 2017 (3ème aux Cabornis, 6ème au Marathon du Mont-Blanc et 6ème de l’OCC).
Manu Gault, il en sera a sa 8ème participation avec 1 victoire en 2012, 4 fois second et 4ème en 2016, il réalise régulièrement de très bons début de saison et fin de saison, il connaît le parcours et a l’expérience de la course.
Parmi le prétendant au Top 10, on citera, Alexandre Mayer, 2nd en 2016 et 2013, a connu une saison chaotique et vient de terminer 8ème du Munster’trail, Sylvère Pruvost, vaiqueur de Wing For Life en Suisse avec 68,11 km au compteur en 4h30’, le 100 bornard Jérémy Pignard et  Cédric Célarier, qui s’est illustré avec une victoire à l’Ardéchois et une 3ème place à l’Ultra de la Maxi Race.
Mais aussi Sébastien Hours, Jérome Mirassou, Guillaume Porche, Fabrice Couchoud (9ème des Templiers), Régis Durand, Julien Jorro (absent : avion n’a pas décollé) et Benoit Charles Mangeon (3ème en 2016).

Caroline Chaverot pour une première pour la dernière !

Chez les dames, la course reste assez ouverte même si Caroline Chaverot fait figure de grande favorite.
La Championne du Monde 2016 qui a connu une année compliquée, elle veut se rassurer et terminer sa saison sur une bonne note.
Avec 3 victoires en 2017 (Ultra Maxi Race, Lavaredo et Hard Rock) pour 3 abandons, elle manque de confiance et de repères en compétitions mais retrouve petit à petit de bonnes sensations, elle a le potentiel pour l’emporter.
La lauréate 2016, Juliette Benedicto, elle revient pour aussi voir ou elle en est après une année 2017 compliquée au niveau personnel, elle peut venir chercher un second succès.
Claire Mougel, la fondeuse Vosgienne, belle surprise de cette fin de saison avec une 3ème place aux France de Trail long et une 8ème place aux templiers qui lui ont valu une sélection pour les Mondiaux de trail 2018 en équipe de France, une candidate au podium – A LIRE ICI
Sylvaine Cussot, elle en sera à sa 5ème participation (déjà 3ème, 2ème, 5ème, 2ème), avec plus de 10 courses cette saison, aura t-elle la fraîcheur pour aller chercher la victoire autour de laquelle elle tourne, elle a l’expérience et une belle régularité ?
Simona Morbelli (forfait inflammation tendon d’Achille), l’Italienne au large sourire, 2nde du Leadville 2017, vainqueur il y a 3 semaines de l’Ecotrail de Madrid (580 km en 7h06’), elle a de la vitesse pour suivre la tête de course mais découvrira le parcours et la particularité de cette épreuve pour la 1ère fois.
Cathy Dubois, la double lauréate (2007 et 2012) revient 5 ans après son dernier succès et avoir rangé les baskets, elle s’est préparée pour son retour, elle a un mental de guerrière et affiche ses ambitions de vouloir jouer devant, avec l’incertitude de savoir si le physique tiendra 72 km sans douleurs ! – A LIRE SON INTERVIEW ICI
Mathilde Guillaumot, la jeune Lyonnaise de 22 ans vient de remporter le LUT By Night, elle a terminé 2nde de l’Echappée Belle (85km) cette année, elle sera à suivre de près et fait partie des nouvelles têtes des années à venir.

Font figure de prétendantes au TOP 10, Aline Coquard, Céline Carrez (5ème en 2016), Sylvie Hascoët, Corail Bugnard (lauréate en 2015 mais à court de forme depuis 2 saisons), Estelle Munia et Lucie Bidault.

Par Fred Bousseau – © Gilles Reboissaon

Saintelyon 2016-Gilles-Reboisson

mars, 2024

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