Transvulcania 2014 – ITW de M. Gobert et X. Thévenard

Dans moins de 18 heures, confrontée à des adversaires de très haut niveau, la représentante de la Maurienne, dont le regard rappel celui d’une lionne prête à bondir partira sous des cieux ultramarins à l’assaut de ce parcours somptueux.
Xavier Thévenard, aura à cœur de porter haut les couleurs de son Jura natal, après ses succès prestigieux en 2013, vainqueur de l’UTMB® et second aux Templiers, il souhaite attaquer la saison au plus haut niveau.

=> En quoi cette épreuve te fascine-t-elle ?
Xavier Thevenard au départ de La Transvulcania 2014Maud Gobert 
: lors de cette épreuve, nous avons l’opportunité de rencontrer des coureurs de tous les teams et plus particulièrement des étrangers. Donc, cette envergure internationale apporte un plus. Cela change des compétitions classiques, que l’on enchaîne habituellement. Aussi, cela fait plaisir de retrouver des gens que l’on n’a pas revus depuis un moment. Enfin, il va être intéressant de constater comment je vais réagir face aux obstacles rencontrés sur ce terrain que je ne connais pas vraiment.

Xavier Thévenard : Ca change de cadre, c’est différent des trails Français ou l’on ne retrouve pas toutes ces composantes. Il y a les paysages, le climat et une ambiance incroyable sur tout le parcours. C’est aussi un vrai dépaysement.

=> Justement, pourrais-tu nous décrire la spécificité de ce parcours ?
Maud Gobert 
: il importe de l’appréhender avec discernement, puisqu’il se divise en 3 secteurs. La première partie est sablonneuse. Ensuite, nous attaquerons un secteur roulant, avant d’emprunter la section technique. De plus, il faudra également prendre en compte les paramètres suivants : le vent, la chaleur et l’altitude, car par moment nous nous situerons à près de 2500 mètres.

Xavier Thévenard : Tout d’abord la première ascension jusqu’à La Deseada avec 2000 m de positif sur un sol difficile à courir (appuis fuyants), il ne faut pas s’affoler.
Ensuite il fait très chaud, on est sur la crête, une partie exposée avec le vent et l’altitude.

Les 20 km de descente sont délicats, il faut toujours être concentré sur ses pas, être vigilant à chaque instant pour ne pas chuter et ne pas perdre de temps.
Les 4 derniers kilomètres dans les bananiers sont difficiles, il fait très chaud, on a 70km dans les jambes..on a hâte d’arriver et d’apprécier ce moment avec ses milliers de spectateurs…..et la piscine !!!

=> Qu’attends-tu de ce rendez-vous international ?
Maud Gobert au départ de La Transvulcania 2014Maud Gobert 
: il s’agit d’une épreuve longue (73,3 km). Or est-ce que cela ne sera pas un peu long pour moi, en ce sens où en ce début de saison, je n’ai pas encore accumulé un nombre conséquent de kilomètres à l’entraînement. Bon, ceci dit, je suis tout de même mieux préparée qu’en 2012, où cela ne s’était pas très bien passé, parce j’avais mis un terme à ma saison de ski, deux jours avant cette compétition. Là, j’ai déjà le Ventoux dans les jambes, où pourtant j’avais souffert d’une inflammation à un pied. Après, le fait d’être déjà venue constitue un avantage, bien que je ne connaisse pas par cœur ce parcours, vu que des souvenirs du tracé demeure dans ma mémoire. Ce qui évitera de commettre des erreurs fatales. Sinon en ce qui concerne le classement, je ne veux pas me livrer à des pronostics. Je ferai au mieux avec ma forme du moment. Cependant, si la course tourne en ma faveur, je donnerai tout ce que j’ai.

Xavier Thévenard : Si je viens ici c’est pour me confronter aux meilleurs, il y a une belle densité de coureurs avec les Américains, les Espagnols, les Italiens
C’est le haut niveau et c’est le meilleur moyen pour savoir ou tu en es par rapport à l’élite
Cela va me permettre de faire des réglages pour la suite de ma saison en vue de la MaxiRace, du 80km du Mont-Blanc puis ensuite la TDS et La Diagonale des Fous.

Texte : Christophe Rochotte & Fred Bousseau

mars, 2024

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