Balise de sécurité K-IP, la suite

Test API-K

Balise de sécurité K-IP, la suite. Il y a moins d’un an, Trails Endurance interviewait Pascal Roux, dirigeant de la société API-K, basée à Savoie Tecnolac (73). Il nous présentait alors la solution K-IP (balise + application), aujourd’hui disponible dans les magasins de sports et par correspondance sur K-IP.fr (349 € pour un abonnement de 2 ans). Avant d’être mis en vente, elle a fait l’objet de 3 mois de tests, réalisés par 74 outdooriennes et outdooriens, tous volontaires pour l’embarquer dans leurs pratiques sportives quotidiennes : trail, ski de randonnée, vélo, parapente, etc. Nous avons rencontré quelques-uns de ces « Bêta K-IPPERS » pour connaître leur opinion sur K-IP.

Test K-IP Schultz
Kevin Schultz

Kevin Schultz pratique quotidiennement le trail, la course sur route, le vélo, le ski de fond, souvent dans le parc naturel régional du Pilat. Il a utilisé K-IP pour des sorties trail de plus d’une heure et / ou « sur un terrain plus typé montagne, sur des zones un peu casse gueule, exposées. » La balise a permis à sa compagne de le suivre : « Cela la rassure, et moi aussi de savoir où je me trouve à l’instant T. Ca permet aussi de prévoir la cuisson du riz si j’ai du retard et d’éviter de s’écrire tout le temps pour annoncer ma position etc. Le bouton d’urgence est sécurisant, on est plus serein… »
En compétition, Kevin a emmené K-IP sur le CEVEN’TRAIL – Ultra du bout du cirque (100 Km – 4300 m+) : « Ma compagne me faisait l’assistance. Elle savait où j’étais et pouvait préparer le ravito sereinement. Idem pour la route : pas de stress à se demander si j’allais arriver avant elle. C’est un réel gain en termes de charge mentale. » Quant à l’utilisation de K-IP pour le trail-off, pour lui, pas de doute : « Carrément ! J’ai utilisé le K-IP sur des sorties de 60 km, où mes amis pouvaient me rejoindre
quand ils voulaient. Ils savaient où j’allais passer et où j’étais.

La liberté en toute sécurité avec la balise K-IP

Florence Berthillier pratique le trail et la randonnée toute l’année, plusieurs fois par semaine, principalement dans l’Isère, l’Ain et le Jura. Elle a trouvé K-IP « simple à utiliser. Mes proches étaient rassurés de pouvoir me suivre en temps réel. Et moi, si je me perdais, j’étais rassurés de voir mon tracé sur l’appli. Et surtout de pouvoir donner l’alerte en cas de difficulté, sans qu’il y ait besoin de réseau pour être localisée ». Oser la liberté en toute sécurité, c’est ça qui la séduit : « Partir en toute sérénité et oser plus de liberté c’est vraiment ce qu’il nous manquait. Partir seule randonnée, où en entraînement trail pendant des heures, voire une journée, en sachant qu’il y a des zones blanches n’est pas vraiment rassurant pour nous et nos proches. Ma fille randonne et pratique le trail seule autour de Grenoble et ça lui arrive de partir en bivouac plusieurs jours. Bien sûr nous prenons le risque mais nous partons toujours avec une pointe d’inquiétude. Cette balise ça va nous changer la vie !

David Richard pratique le trail, la ski, la rando, le VTT, le vélo route, la course sur route (son K-IP a fait le marathon de La Rochelle), plusieurs fois par semaine. Ses terrains habituels : la Seine-et-Marne, l’Alpe-d’Huez, la Normandie autour d’Alençon…Le K-IP « correspond tout à fait à mon besoin, à mon mode de pratique sportive et d’entraînement outdoor. Avec K-IP, je me permets de sortir seul dans différentes activités. Je peux improviser ou changer de parcours sans avoir à prévenir mes proches, visualiser le parcours… Je n’ai plus besoin de donner mon parcours à ma femme. Elle sait toujours où j’en suis de ma sortie. Elle est rassurée et moi je sors en toute sérénité, car je peux la prévenir facilement en cas de chutes ou blessures. Et faire venir le secours… » Depuis qu’il a rendu son K-IP de test, « je ressens un manque ! J’ai toujours l’impression qu’il me manque quelque chose. » Ce qu’il souhaite : « il faudrait ajouter quelques fonctions de plus au K-IP, comme les montres connectées ».

Du printemps à l’automne, Kelig Houze pratique le trail, la course et le cyclisme ultra-distance. Tous les jours dans le bassin d’Arcachon, plusieurs fois par mois dans les Pyrénées. Autres terrains de jeu : les Alpes, la Bretagne… Et cet été, il partira avec son K-IP pour faire l’Europe à vélo ! Cela faisait longtemps qu’il recherchait un tel dispositif « sur des entraînements longs et engagés en montagne, ou lors de projets off. » Les usages ? « La vérification du tracé, le contact avec les proches qui me suivent tout au long du parcours. Pouvoir donner l’alerte en cas de situation urgente en zone blanche GSM… » Intéressant pour le « off » ? « Complètement ! De mon point de vue et pour ma pratique, ça colle parfaitement à ce genre de projets.

Kelig Houze API-K
Kelig Houze sur la dune du Pyla

Pompier professionnel en centre de secours en montagne et moniteur de VTT, Kevin Ovion pratique le
trail, le parapente (surtout en vol rando), l’alpinisme… Kevin est un multirécidiviste de l’outdoor : « Ma
philosophie est d’être au bon endroit au bon moment dans la bonne activité. Nous avons la chance de maitriser pas mal d’activités différentes avec ma chérie. Nous nous régalons à les combiner. » Son utilisation de K-IP : « … pour sécuriser nos sorties, pour s’autoriser des sorties sans téléphone portable. Cette balise permet un suivi facile et fiable par le conjoint. La balise nous permet de garder un œil sur l’autre, surtout en parapente quand nos chemins se séparent au grès des thermiques. J’ai aussi utilisé cette balise pour localiser des secours. Je ne l’utilise pas systématiquement. En revanche, je l’ai au fond du sac, car elle est rapide à allumer. Elle devrait même devenir mon compagnon de travail dans les semaines à venir. »

Une balise de sécurité pensée avec une interface compréhensible pour les secours


Ce qu’il apprécie particulièrement : « … un plus indéniable pour la sécurité, à une époque des smartphones énergivores en batterie et encore peu adaptés aux conditions rudes. Le fonctionnement de la balise n’est pas altéré dans les zones blanches. J’utilisais déjà une balise similaire avant celle-ci. Les abonnements étaient coûteux et il y avait de grosses aberrations dans les zones non-couvertes, avec une multitude de points non exploitables. De plus cette balise a été pensée avec une réelle interface compréhensible des services de secours. Cela est vraiment la force de cette équipe de concepteurs. L’ergonomie est aussi en grande progression. Enfin, c’est une balise utilisable au quotidien pour de nombreuses activités
différentes. »
En ce qui concerne le « Trail-off » : « Les cartes de chaleur de certaines applications ou de certaines marques de montres connectées, ont entrainé une forte densification de l’usage de certains chemins. Mais le niveau de pratique ne permet pas toujours un passage en sécurité… La quantité nécessaire d’entrainements en montagne est importante… Les contraintes de la vie quotidienne poussent beaucoup de traileurs à s’entrainer seuls… Nous allons de plus en plus loin pour ne pas croiser du monde. Nous prenons de plus en plus des itinéraires montagnards que nous utilisons presque sur les 4 saisons. Toutes ces sorties n’ont pas la sécurité d’un trail organisé. La balise prend dans ce cas tout son sens. Avoir cette balise allumée ou non est un sérieux gage de sécurité «in case off».

Balise de sécurité K-IP, l’avis de la rédaction Trails-Endurance



K-IP amène incontestablement une carte nouvelle dans le jeu de la balise de géosécurisation, grâce à sa techno, mais aussi à son design, ses fonctionnalités et services associés. Légère, pratique, au look plutôt sympa, sa mise en œuvre est simple et rapide et comme en attestent les différents témoignages des testeurs, on peut la glisser facilement dans sa « panoplie outdoor ». En complément du téléphone portable, qui peut s’avérer fragile et peu autonome, elle sera un gage de sécurité indéniable pour vos sorties.
Et les zones blanches ? Bien évidemment, la première sinon la seule chose que l’on demande à une balise de ce type, c’est…qu’elle fonctionne, et si possible partout, dans toutes les circonstances. La « promesse » de K-IP étant de vous retrouver « partout », la question que l’on s’est posée c’est : « Vraiment partout ? ». En théorie, oui ! En pratique, la technologie K-IP s’appuie sur l’utilisation de plusieurs réseaux, GSM et réseaux radio basse fréquence (LoRa, Sigfox). Aucun souci donc pour les zones couvertes par l’un ou l’autre de ces réseaux. En ce qui concerne les zones totalement dépourvues de réseaux, dites « blanches », elles sont couvertes, lorsque les secours de proximité sont équipés du dispositif FIND-R, également déployé par API-K. A ce jour, les bases de secours en montagne des départements 06, 04, 05, 38, 73 et 74, ainsi que certaines bases de la Vallée d’Aoste le sont. Les autres secteurs alpins sont en cours d’équipement. Si vous êtes dans une « zone blanche » et qu’aucune base de secours alentours ne dispose du FIND-R, vos proches perdront votre trace en sortie de zone couverte et la retrouveront dès votre retour sous réseau. La couverture globale assurée, déjà importante, se développera encore plus dans les mois à venir. À suivre donc…

Balise K-IP
La balise K-IP

Rappel – Qu’est-ce que K-IP ?

K-IP est une balise destinée aux pratiquants de nombreux sports outdoor : trail running, randonnée,
alpinisme, VTT, sports itinérants (vélo, marche), parapente, ski de randonnée… Elle intègre une technologie novatrice de géosécurisation et de suivi en temps réel pour suivre et localiser une personne avec une très grande précision n’importe où dans les zones de montagne, y compris celles dites blanches, donc non couvertes par les réseaux GSM. Avec K-IP, les pratiquants partagent leurs sorties avec leurs proches qui veillent sur eux à distance et qui sont informés en temps réel de leur position et des éventuelles alertes de détresse en cas d’accident.

Il y 4 modes de communications possibles pour que votre K-IP communique :

> A travers votre smartphone via le Bluetooth
> A travers les réseaux radio basse energie(*)
> Entre balises, d’un groupe de Kippers
> Entre balise et FIND-R (outil de récupération dont sont équipés les
organismes de secours en montagne)

Les différents réseaux de communication de K-ip :

Si votre Smartphone est sous réseau(**), votre K-IP communique et relaye les informations. Pour le réseau Radio, vous pouvez consulter la carte de couverture présente sur site https://k-ip.fr/comment-ca-marche/#couverture-kip Pour le groupe, l’icône « mode groupe(***) » est actif sur votre application K-IP.


(*)Réseau Radio Basse énergie : LoRa et Sigfox
(**) cad avec l’app K-IP lancée et le BT activé sur
votre Smartphone
(***) Le mode groupe sera disponible en juin 2022

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mars, 2024

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